LES BRAQUETS
 
Avec maintenant, les pédaliers doubles compacts, les triples et les traditionnels, il peut être dur de faire son choix lors de l’achat ou de « fabriquer » ses braquets montagne.
Avec le triple, il n’y a vraisemblablement pas de problèmes pour gravir tous les cols mais avec les 2 autres il peut y avoir des surprises.
Donc avec un 53x39 comme plateaux et une cassette de 12/25 beaucoup arriveront au sommet.
Mais les jours de moins bien, on peut regretter de ne pas avoir un pignon de plus.
Je vous conseille donc, dans votre boite de réparation, avec les chambres à airs, le dérive-chaine, la pompe et le reste, d’avoir en permanence :
 
 
 - Un fouet à chaîne
 
 - Une clé multiple ou à molette,
 « l’outil » qui permettra  
 d’enlever l’écrou de roue libre
 surtout le pignon de 28 dents
 + l’entretoise correspondante
 ( les pignons individuels peuvent  
 avoir une épaisseur différente des
 classiques pignons en bloc).
 
Si l’opération vous paraît compliquée, demandez à votre marchand de vélo (en lui achetant les outils désignés ci-dessus par exemple) comment s’effectue la manipulation, c’est fort simple et les outils vous serviront durant plusieurs années sans qu’il ne soit très onéreux à l’achat.
 
De plus, les paires de roues vont de moins de 200 euros (sans pneus, k7…) à plus de
3000 euros. Bien-sur, celle de 3000 euros. n’est pas trop conseillée pour les entraînements, les routes enneigées…
Je vous conseille donc d’avoir une paire de roues d’entraînements, que je qualifierais de « lourde » afin de « ménager » celle de compétition mais aussi d’avoir une gamme  de braquets assez large. Il existe des marques dites « adaptables » qui commercialise des pignons à l’unité en différentes matières :
  1. en acier – assez lourd mais qui s’usent lentement,
  2. en alu,
  3. en titane…
Cette paire de roues, lors d’un repérage ou d’un entraînement en montagne vous permettra de savoir si vous allez atteindre le sommet d’un col sans problèmes.
Il est fort désagréable de devoir arrêter une compétition à cause d’une erreur de braquet.
Pour finir : LA MONTAGNE SOIT L’ON S’Y ADAPTE, SOIT ON LA SUBIT
Bonne route.