LA ROUTE DES VENTS
 
 
     
 
LA FICHE
 
EPERNON
Début de la plaine en ligne droite
NOGENT LE ROI
Beauce suite…
CHATEAUNEUF EN THYMERAIS
Fin de la plaine, début des bois
DREUX
Sauvage et accueillante
NOGENT LE ROI
Un retour si réconciliant
EPERNON
Petite ville avec ses attraits
 
LE DESCRIPTIF
 
La route des vents, il en existe dans toutes les régions, dans toutes les contrées.
Lutter contre le vent, affronter un paysage morne, permet de faire un entraînement de plus et à thème :
Faire de la résistance, se renforcer le moral, faire le point sur soit même en clair
SE PREPARER A LA COMPETITION.
 
Ma route des vents commence à Epernon, ville de la région Centre dans l’Eure et loir, une petite ville avec sa piscine municipale, son stade de football et d’athlétisme, une gare, une petite ville bien jolie en somme, non loin de Paris.
Un échauffement en course à pied, autour de la ville permettra de faire marcher les muscles des triathlètes/duathlètes et sera bénéfique à coup sûr.
La route des vents commence par une côte, en direction de Nogent le roi par la D4, la côte de la Justice qui n’est pas si sévère que cela.
S’en suit une ligne droite souvent vent de face. C’est un paysage typique, vous êtes dans la Beauce. La route est granuleuse et même s’il y a quelques vallons et quelques habitations, la vue se perd pendant dix kilomètres.
 
Il peut y avoir de la circulation, également quelques tracteurs, mais la sensation de solitude transparaît dès le début de la route où, quelle que soit votre forme du moment, le fait d’embrayer dès le début, ne sera garant de la suite.
Je ne peux dès à présent vous mettre en garde car cela dépend de la météo :
si le vent n’est pas présent, la pluie...
Trois villes se partagent sur quelques kilomètres après 10 km de plaine et avant 23 autres.
L’on descend sur Coulombs, suit Lormaye pour arriver à Nogent le roi, une route un peu boisée avec de jolies maisons avant l’épreuve : direction Châteauneuf en Thymerais. L’on remonte quelque peu pour se retrouver dans une périphérie connue.
 
     
 
Encore des vallons, encore des habitations, avec en plus un parc d’activité industrielle au-dessus de la N154 allant à Chartres.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, beaucoup de champs de part et d’autre de la route, mais fréquemment, la traversée de villages, Ormoy et Tremblay le Vicomte après la Vallée de la Saule font que l’on n’est pas abandonné mais dans un environnement agricole et ouvrier.
L’on peut traduire cela comme un effort exigeant et régulier car cela peut prendre du temps et de l’énergie. Châteauneuf en Thymerais arrive à un moment et avec soulagement. C’est une ville que vous traversez facilement. Partir direction Dreux. A la sortie le paysage change mais pas le vent.
 
Il se peut que vos forces et votre moral reviennent en même temps car, comme j’ai pu vous le dire, ce peut être une épreuve de rallier Chateauneuf en Thymerais et le vent peut en être la cause. Ce vent restera présent jusqu’à la fin mais différemment  à commencer par la route de Dreux. La route vers Dreux comme sa traversée n’est pas sans circulation mais pas forcément désagréable. Suivez le centre-ville, passez devant la gare, suivez Nogent le roi (et surtout pas Nogent le Rotrou).
Toujours boisée vous quittez Dreux par un panorama agréable à plus d’un titre.
 
Il y a un lac, celui de Mezières-Ecluzelles qui en plus d’être magnifique, permet la pratique du sport enchaîné.
Effectivement, en faisant le tour du lac en course à pied et la boucle décrite dans ce document, vous pourrez faire un triathlon, avec une certaine identité, celui de l’effort régulier.
 
 
Le retour sur Nogent le roi est du même ordre toujours dans les bois, toujours venteux. La traversée de cette ville là peut être rendue difficile par la qualité du bitume, bon jusque là et les quelques ralentissements dus à l’architecture locale.
Le retour sur Epernon se fera avec les forces en présence et peut-être le vent dans le dos. Le tour fait 90 kilomètres et 450 mètres de dénivelé quand même.
Il ne vous reste qu’à refaire le tour de la ville d’Epernon à pied, histoire de décompresser.
 
Cette route des vents est un effort somme toute bizarre mais étonnamment bienfaisant pour l’affront de cols en haute montagne même si l’on peut souffrir individuellement différemment.
 
Si vous voulez découvrir les lieux, d’autres routes des vents et tout les paysages de l’Eure et Loir, allez sur le site du CHARTRES METROPOLE TRIATHLON en cliquant sur le lien ci dessous :