BARCELONNETTE
 
 
Barcelonnette est l’une des Sous-préfecture des Alpes de Haute-Provence.
Niché à 1130 mètres d’altitude, dans la vallée de l’Ubaye, Barcelonnette est parfaitement  adaptée aux efforts multiples.
 
Très belle ville, sa géographie fait d’elle une petite ville tant montagneuse que méridionale. Très colorée, avec de nombreux commerces, Barcelonnette est très en phase avec la nature. L’accès se fait principalement par la D900 ou par la montagne.
 
Véritable nid à cols, avec des sommets dépassant les 2000 mètres d’altitude, les activités tout autour de Barcelonnette sont multiples et variées.
Le VTT et la nage en eau vive, entre autre, enchanteront les triathlètes avides de sensations.
Des télécabines permettent d’accéder aux stations de PRA LOUP et SUPER-SAUZE.
 
EMBRUN et le Lac de Serre-Ponçon sont proches de Barcelonnette et les cols deviennent véritablement des lieux idéaux pour un entraînement dynamique et surtout varié.
 
Les triathlons d’Embrun se font dans un cadre montagneux et exigeant.
Le spectacle proposé est grandiose, le plus connu est le Longue distance :
3,8 km natation, 188 km en vélo dont le col de l’Izoard, et un marathon pour finir.
Ce triathlon est taillé pour les aventureux. 1000 concurrents, chaque année, se pressent pour s’y mesurer : le finir est un accomplissement.
Cette épreuve spécifique se fait, depuis de nombreuses années, le 15 Aout.
 
 
Le tableau des cols autour de Barcelonnette, ci-dessous, sert à organiser ces entraînements.
Je vous mets assez vite en garde quant aux dangers de l’altitude, une excellente condition physique étant requise :
  1. Ne pas prolonger un effort si une lassitude se fait sentir.
  2. Un matériel en bon état et vérifié est indispensable.
  3. Des vêtements pour le chaud mais aussi pour le froid sont à prévoir.
  4. Une bonne météo sera la garante d’une bonne journée, attention en montagne elle change vite.
 
LE COL DE LARCHE
C’est un col facile mais long.
Il permet de monter jusqu’à près de 2000 mètres avec ses 1991 mètres.
C’est un col qui fait frontière avec l’Italie « Colle della madallena »
Il passe par Jausiers, le col de la Bonette est sur la droite et cela commence véritablement au croisement avec le col de Vars qui est sur la gauche
C’est un col idéal pour débuter une journée si vous faites plusieurs cols comme celui de Vars en second.
   
 
LE COL D’ALLOS
C’est un col sérieux qui nécessite un échauffement préalable.
La route est étroite ce qui renforce l’impression de difficulté.
La descente réserve aussi beaucoup de surprises par sa technicité.
Pendant l’été, l’accès est réservé aux cyclos de 08h à 11h.
Il y a 2 rampes, une de 6 km à 7,2% à partir du pont sur le Bachelard et la 2e de 8,7 km à 6,6% jusqu’au sommet.
   
 
LE COL DE LA CAYOLLE
C’est un col très long, quasiment 30 km, régulier et dur sur la fin.
La Cayolle est bien quand on le fait en premier car il permet un échauffement pour le col d’Allos et celui de la Bonette
Le col de la Cayolle est dans la famille des cols historiques.
Il y a une formule appelé le trio gagnant partant du col d’Allos puis le col des Champs (2095 m), par Colmars, pour finir par la Cayolle.
Une belle aventure en perspective même si ce sont les 3 versants, les plus corsés.
   
 
LE COL DE VARS
Empruntant le même itinéraire que le col de Larche, Vars est un col énigmatique. Au début, dans les bois, il ne donne pas l’impression d’être compliqué. De plus il part véritablement du croisement de la D900 et de la D902, qui n’est pas un lieu proprement dit. Les derniers kilomètres sont à découverts avec parfois un vent gênant qui rend le col interminable.
   
 
LE COL DE LA BONETTE
C’est un col à faire absolument une fois dans sa vie de triathlète. Toucher la stèle en haut n’apporte rien de plus qu’un accomplissement. La route qui mène au sommet est la plus haute d’Europe. Sur un bitume impeccable, la descente n’est pas mal non plus.
L’ascension part de Jausiers à 8 km de Barcelonnette, il y a une fontaine pour se ravitailler. C’est un col régulier ce qui le rend attachant
   
 
LE COL DE PARPAILLON
Le col de Parpaillon n’est pas bitumé jusqu’en haut, c’est un col de maso.
Les 6 premiers kilomètres, sur route, à partir de la Condamine Chatelard, permettent de se rendre compte de sa difficulté. Après c’est un chemin, à 8%.
Le Parpaillon ne sert qu’à s’exploser, mais les plus curieux ne pourront s’empêcher de s’y mesurer.
Le faire en courant, pourquoi pas ?
L’autre versant part d’Embrun avec un peu plus de route et un chemin similaire et abrupte jusqu’au sommet.
   
 
LA STATION DE SUPER SAUZE
C’est une montée de 10 km qui vous fera aller à 1705 mètres d’altitude.
En courant et tout le long du parcours vous serez en communion avec la nature, Super Sauze est classée comme Station Verte et cela se remarque aussi tout en haut.
L’ascension est moyennement régulière avec des pourcentages élevés et répétés.
Une navette permet de naviguer entre la station et Barcelonnette.
En haut il y a toutes les attractions qu’une station peut apporter.
   
 
LA STATION DE PRA-LOUP
Comme Super Sauze, la station de Pra-Loup est très touristique et propose beaucoup d’activités culturelles et sportives.
Un cinéma, un bowling, du parapente font partie de la liste.
Pour ce qui est de la montée elle commence par 3 km de plat donc idéal pour l’échauffement en course à pied. Après cela monte de façon abrupte notamment au sommet. 500 mètres de dénivelé pile pour une altitude de 1630 mètres.
 
 
Tous ces cols sont de difficultés différentes mais il ne faut surtout pas les mésestimés.
Il est évident qu’il sera compliqué de les faire tous. Un choix au préalable est recommandé.
Je vous conseille vivement d’aller sur le site internet de l’Office du Tourisme et de la Mairie de BARCELONNETTE afin de vous renseigner sur l’état des routes et surtout de la météo, un lien est en bas de cette page.
 
Il est possible de nager, à la piscine de Barcelonnette mais aussi au plan d’eau de Siguret (gratuit pour les jeunes enfants) à Jausiers qui a la particularité d’avoir de nombreuses attractions pour passer une bonne journée.
Le Lac de Serre-Ponçon est évidemment une destination de choix mais un peu plus près se trouve le lac du Lauzet Ubaye.
 
Les triathlons d’EMBRUN demandent des entraînements adaptés.
La chaleur et le vent, des cimes, si particulier, sont des facteurs à prendre en compte.
Le tableau ci-dessus permet simplement de faire un choix quant à sa manière d’aborder la montagne.
 
A la fin de la journée, je vous conseille vivement d’aller vous détendre dans cette jolie ville qu’est Barcelonnette, les festivités tout l’été et l’accueil de ces hôtes seront, à coup sûr, un soulagement.
 
Si vous avez besoins de précisions supplémentaires, n’hésitez pas à me contacter, mais au préalable, le site internet de la ville, vous aidera, chez vous, à voyager.
 
 
 
 
EMBRUN
 
Embrun est l’une des villes les plus sèches et ensoleillés des Alpes, c’est pour cette raison qu’elle est surnommée « Nice des Alpes ».
Son nom est originaire de l’époque Celte et signifie : Eau et colline.
Avec la Durance, rivière tumultueuse qui compte de nombreuses activités découvertes (rafting, canyonning, …) et ses sommets autour des 3000 mètres, il y a de quoi prévoir un séjour aventureux et en communion avec les éléments et la nature.
 
Les triathlons partent de la rive nord du Lac de Serre-Ponçon, le lac faisant plus de 20 kilomètres.
A 2 km du centre ville, une navette vous amène au lac gratuitement, pendant les mois de Juillet et Aout.
 
 
Le triathlon Longue Distance part donc le 15 Aout, depuis 1984, à 06h00 du matin, pour une partie de natation. Les moins réveillés seront surement surpris par la clarté de l’eau et son gout agréable.
 
Le parcours vélo démarre de manière magistrale par une montée, un col, pas insurmontable, mais un col quand même.
Ce col je vous conseille de le monter, déjà pour apprécier sa pente mais aussi car c’est l’un des premier dont on vous parlera.
Comparé à l’Izoard, il est facile, c’est une première pente.
Pour information, le sommet du col de l’Izoard est au 100e kilomètre, il en reste donc 88, mais quand on sait que ce col est classé hors catégorie et que, parfois, un vent violent se fait sentir d’Arvieux à Brunissard, il devient atroce. La « Casse Déserte » est un spectacle hallucinant…
 
Pour ce qui est du reste du parcours, la montée vers Chalvet est un supplice vu  que ce sont les derniers kilomètres de la partie vélo du triathlon, à faire aussi, à l’entraînement, évidemment.
 
Il y a quelques cols proches d’Embrun dont le col de Pontis partant de Savines le Lac, Lanthelme exactement qui constitue une bonne montée de 9 km et une descente vertigineuse allant au lieu-dit « Ubaye ». Elle part de la D954 dans la virgule du Lac, bifurque à gauche sur la D7 pour revenir sur la D954. En clair il est possible de faire une boucle,  en vélo ou mieux à pied, pour un raid à la lampe frontale.
Si tel est votre choix, la petite ville de Le Sauze du Lac se prête parfaitement à un départ, avec le Serre-Ponçon sur la gauche, du plat pour l’échauffement et la route spécifique passant par le village du Pontis, là sur la droite.
Si vous vous encombrez d’un appareil photos, je les mets en ligne.
 
Il y a d’autres escapades comme le col de Vars qui part aussi de Guillestre, mais qui est souvent fréquenté par des voitures, la station de Vars étant au milieu du col.
Risoul et ses lacets sont difficiles aussi.
Le Mont Guillaume est pour les randonneurs, culminant à 2552 m, il est là pour s’oxygéner.
 
Attention à la chaleur et à ne pas en faire trop.
 
Bons triathlons pour les compétiteurs et bon spectacle pour les accompagnateurs et toutes celles et ceux qui sont venus, à Embrun, pour admirer le courage des triathlètes.
 
Voici un lien pour accéder au rêve, les triathlons d’EMBRUN.