BÉLÂBRE
 
 
BÉLÂBRE est une petite ville de l’INDRE dans la région CENTRE.
De part la curiosité du terrain, c’est une halte, où je vous emmène afin de découvrir autre chose.
 
Il y a bien un lac à proximité de la rivière l’Anglin, mais ce lac est tout petit.
Les enchaînements que sont la natation puis le vélo et la course à pied, pour finir, font que là, on est un peu plus sur un enchaînement de vélo et de course à pied.
Le cadre, pour la découverte de nouveau lieu, fait que ce petit lac est idéal avant de partir en vélo.
Dans un délire vers la compétition, vous pourrez remarquer sur la première photo ci-dessus qu’il est possible de faire un duathlon avec les chemins de randonnées.
 
L’on ne peut pas dire que cela monte ni descend, dès que l’on commence le vélo, mais ce n’est pas plat en partant à LIGNAC.
BÉLÂBRE est très proche du département de la Vienne et celui de la Haute-Vienne mais le parcours détonnant, dans la campagne environnante, recèle tellement de surprises que l’effort demandé sera quand même important.
Il n’y a pas de point culminant dans le sens ou il n’y a  pas de collines, buttes en tout genre et gros pourcentages en perspective.
Il y a du vent et le guidon de triathlète sera un atout tant pour faire parler la puissance que pour s’abriter du vent.
Les paysages ne sont jamais monotones, souvent dans les bois.
Le parcours vélo fait 83 kilomètres pour 800 mètres de dénivelés positifs.
 
 
Donc en partant à Lignac par la D53 vous aurez vite un échantillon de ce qui vous attends.
L’itinéraire va au Château Guillaume, là vous êtes dans un autre temps, même si cela va remonter après.
Que ce soit part « LAUTARET » ou pour partir vers le « circuit de Brandes et Bocage » il faudra tourner continuellement à gauche après.
La D32 continue et vous partez à PRISSAC sur 10 kilomètres, juste après être sorti de LIGNAC.
Episodiquement les paysages deviennent exceptionnels, presque à se relever du guidon de triathlète.
L’effort est continu mais les descentes se laissent apprécier par leur longueur. Il faudra quand même jouer du braquet pendant ces dix kilomètres.
Un étang sur votre droite, juste avant Prissac et vous repartez à SACIERGES St MARTIN, cela va remonter assurément. En poursuivant par la D54  à St CIVRAN et CHAZELET cela continue comme avant, un peu plus prononcé mais sans jamais s’ennuyer.
Le parcours jusqu’à maintenant se fait dans des paysages appréciables mais avec beaucoup de relances, quelques descentes pour se faire plaisir, de la puissance pour bien enrouler le braquet et de la souplesse afin de toujours pouvoir repartir après une bosse. La distance effectuée et le retour vers Bélâbre seront toujours dans la même physionomie même si, en tournant sur votre gauche par la D59 « LUZERET » cela remonte.
 
 
Des vaches, des lacets qui serpentent la route et des champs, vous arrivez à Luzeret avec le sourire.
Là, à droite, vous prenez la D46 pour aller à RIVERENNES et c’est quelque peu différent, la route devient plus plate, amoureux de vitesses, c’est le moment de se faire plaisir.
 
Avant Riverennes au lieu dit les Brunets, sur la D927, c’est en partance à OULCHES que vous irez.
Le terrain a changé, un peu plus plein air, des champs mais encore des bois, l’effort du triathlète prend un sens, celui de l’effort régulier, avec un bon développement, cela a son charme.
 
Quand l’on regarde le dénivelé total, de 800 mètres sur 83 kilomètres, le parcours vélo, ressemble à une succession de relances, de longues portions avec le guidon pour l’aérodynamique mais aussi pour faire parler la puissance du fait que de petites montées sont faisables en position couchée.
Vous changerez souvent de développement, repasserez du grand plateau au petit, mais en arrivant à Bélâbre par la D927, les changements de rythmes incessants du parcours feront que la difficulté sera aussi appréciée que la diversité des panoramas.
 
 
Le retour vers Bélâbre est un mélange de souplesse, une envie irrésistible de finir ce parcours vélo du fait que le paysage se perd à l’infini, l’envie de tirer gros reste présent mais la parcours à pied qui est lui aussi typique fait qu’une prudence reste de mise.
 
Rentrer dans Bélâbre, descendre vers le lac en passant le pont au-dessus de l’Anglin et repartir dans la continuité de la route pour courir, cela est simple.
 
En repartant vers le « circuit des brandes et bocage » par la D53 vers St HILAIRE Sur BENAIZE, c’est repartir vers une physionomie connue, par une montée.
 
 
Le Peu Roti est le premier lieu-dit traversé. Charmant petit endroit, le paysage est encore une fois magnifique.
Le parcours à pied fait 14 km pour 140 mètres de dénivelé et vous ne rentrez pas dans les villages.
Par la D88 MAUVIERES est la direction à prendre avec un repassage au-dessus de l’Anglin. La descente qui y mène et une architecture locale surprenante, le petit parcours à pied avec le retour pour la fin à Bélâbre sont superbe dans un effort toujours aussi prenant
 
Le parcours à pied terminé, c’est aussi un drôle de triathlon qui s’achève.
Une identité vraie, un charme certain, des muscles sculptés, voici un petit coin qui a un intérêt, avec ou sans un esprit de compétition, allez-y, voyiez par vous-même, vous apprécierez, et même si vous trouvez d’autres parcours, rallonger ou raccourcissez pour faire votre propre parcours, cette ville de Bélâbre dans le département de l’Indre dans une région CENTRE sont vraiment taillés pour l’effort multiple et enchaîné.
 


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